Four, forts, face au Covid !

Des situations familiales différentes, des vies professionnelles différentes, des cadres de vie différents,… Comme nous tous, les athlètes de haut niveau doivent d’adapter au coronavirus. Nous sommes allés à la rencontre de quatre d’entre-eux pour leur demander comment ils gèrent ce confinement.  Merci Maud, Arthur, Gaël et Hugo de votre accueil et de votre transparence pour cette interview « Four forts face au Covid« . Des propos que nous avons trouvé plein de sagesse, de raison et de philosophie. Bonne lecture !

  • Comment vivez-vous cette période  de confinement : maison, appart., jardin, famille,… ? Êtes-vous inquiets ?
    • Hugo : Je dirai que je la vis plutôt bien, comme tout le monde je préférerais pouvoir profiter des beaux jours dehors et pouvoir m’entraîner avec les copains, mais ça va. Je suis dans mon appart (sans jardin) mais je m’autorise la sortie d’une heure pour courir dehors en faisant attention.
    • Gaël : A la maison à 5 depuis peu, nous avons un jardin qui nous permet de passer la plupart du temps dehors pendant cette période de confinement et de beau temps exceptionnel !
      J’ai un poste de CDD en temps qu’instituteur à la maison depuis le 16 Mars (lol) tous les matins, c’est école avec les enfants et l’après midi activités physiques pour tous.
      Suis je inquiet ? Dans un premier temps oui, ne connaissant rien au virus, les relais d’informations des médias et des réseaux sociaux, j’étais inquiet pour ma famille surtout que nous venons d’avoir un petit garçon qui a 2 mois maintenant la crainte était de lui transmettre cette maladie a lui ou a mes autre enfants.
      Maintenant que je me suis un peu déconnecté des réseaux et des médias, et que je respecte les règles gouvernementales je suis moins inquiet, nous sommes dans notre bulle et tout va bien dans le meilleur des monde pour nous.
    • Maud : J’ai conscience de vivre ce confinement dans un environnement agréable : campagne, maison avec jardin, salle de sport aménagée, et petites routes tranquilles environnantes. Certes, c’est une parenthèse sociale, mais c’est aussi l’occasion de se recentrer sur soi et sa famille !
    • Arthur : J’ai de la chance d’avoir une maison et un jardin vu que j’habite encore chez mes grands parents donc le confinement se passe plutôt bien. Mes proches vont bien je n’ai donc aucune inquiétude.
  • Le virus vous a t-il touchés de près ou de loin ?
    • Hugo : Pas pour le moment, un petit coup de chance sachant que j’ai fait les élites ce qui a brassé pas mal de monde, j’aurais pu attraper le virus ce weekend là.
    • Gaël : Le Virus a touché quelques membres de ma famille (ma mère, mon oncle) qui n’ont eu que des formes légères de la maladie ; fatigue, fièvre et toux. Aujourd’hui ils vont beaucoup mieux.
    • Maud : Le virus a forcément impacté ma saison sportive et le domaine professionnel, mais le plus important c’est la santé !! Et pour l’instant, j’ai la chance de ne pas avoir de proches touchés.
    • Arthur : Le virus n’a touché personne chez mes proches, le virus me pousse juste à rester chez moi, aha.
  • Que pensez-vous des personnes qui vont courir malgré les appels à rester cher soi ?
    • Hugo : Pour en revenir à cette question, personnellement je m’autorise à sortir courir malgré les appels à rester chez soi. J’ai voulu commander un tapis de course mais il n’est jamais arrivé et ma commande a été annulée. Je sais que cela fait polémique et que certains/beaucoup pensent qu’il faudrait rester chez soi mais pour ma part je pense que c’est une question de responsabilité.
      Si là où je cours / aux horaires où je cours c’était blindé je n’irais pas. Là, je ne croise que 2/3 personnes, je change de trottoirs ou je cours sur la route. Je pense vraiment que le risque est mineur de transmettre / attraper le virus de cette manière là.
    • Gaël : Je ne m’attarderai pas sur la question des personnes qui vont courir malgré l’appel à rester chez soi ! J’espère juste que toutes ces personnes qui se sont trouvées cette soudaine vocation continueront à courir, faire du sport après le confinement, car après ces 2 mois de remise en forme ils doivent se sentir mieux dans leur corps et en bien meilleure santé.
    • Maud : Je fais partie des personnes qui sortent s’entraîner dans le respect des consignes (seule, un kilomètre de rayon et une heure maxi). Mais je bénéficie de conditions favorables : campagne et routes isolées. L’objectif n’est pas de progresser mais de s’entretenir et garder le plaisir de l’activité ! C’est important de se sentir bien dans sa tête et dans son corps et le sport y contribue !
      Chacun a sa façon d’appréhender les événements, mais je me raccroche à cette « normalité » autorisée qui fait mon quotidien depuis 7 ans. Je nuance ce propos en ajoutant qu’il faut bien sûr faire preuve de bon sens et s’adapter à l’environnement : urbain/rural, repousser la sortie si trop de monde sur le parcours, ou privilégier les heures creuses…
    • Arthur : Je peux comprendre que certains athlètes veuillent courir et continuer à faire des semblants de séances, mais les « runners » qui courent tous les jours pour le plaisir ça c’est non !
  • Maintenir son état de forme durant ce confinement, est-ce le seul objectif possible ?
    • Hugo : Je ne sais pas vraiment si on peut parler de maintenir ; moins perdre dirons-nous. Le plus important est de rester motivé et de se fixer un planning à respecter, sinon on a vite tendance à se laisser aller.
    • Gaël : Maintenir son état de forme, oui c’était un objectif si le confinement était de 15 jours à 3 semaines, mais sur 2 mois c’est repartir après la trêve de la saison estivale.
      Maintenant l’état de forme n’est plus l’objectif premier. Encaisser psychologiquement que je n’allais plus aller au stade tout les jours et avoir ma dose d’activité quotidienne a été compliqué les premières semaines. Mon objectif premier était plus psychologiquement dans un premier temps. Maintenant que c’est encaissé, je suis beaucoup plus libéré à la maison et je me projette plus sur la suite de notre confinement, et notre retour à la vie active en Mai.
    • Maud : Sportivement, et avec ce contexte d’entrainement (pas de stade, sorties limitées à une heure…) l’objectif ne peut être que de s’entretenir en marche. Quoique… je peux largement progresser en gainage 😉  Mais ce confinement peut être aussi l’occasion d’accorder davantage de temps et de place à d’autres domaines parfois occultés : se recentrer sur soi, profiter encore davantage de sa famille, garder/reprendre contact avec des proches, (essayer de) devenir cordon-bleu, ranger sa maison (c’est notre gros chantier en cours !) …
    • Arthur : Lorsque le confinement à été déclaré j’étais en plein pic de forme, je me sentais vraiment fort et j’ai pu le vérifier sur certaines séances. Mais maintenir cette forme est impossible, je ne fais que de l’entretien et du renforcement.
  • Quelles sont vos pratiques, quotidiennes ? Avez-vous mis en place des séances virtuelles via le numérique par exemple ?
    • Hugo : Je cours 4 fois en extérieur et 3 séances de renforcement musculaire, gainage, proprio, musculation, gammes, par semaine. J’essaie de préserver mes muscles sans pour autant me griller si jamais il y avait une saison décalée
    • Gaël : Les pratiques quotidiennes, après ma matinée en tant qu’instituteur, je m’occupe de faire des séances de sport aux enfants, de l’athlétisme (saut en hauteur, sprint, course longue) de la gym et du renforcement musculaire pour le plus grand. Pour ma part j’alterne entre séance de musculation, renforcement musculaire et un peu de course dans mon quartier.
    • Maud : Je continue à m’entretenir au quotidien en alternant les sorties marche avec renforcement musculaire, vélo d’intérieur et étirements. Marcher à seulement 1 km de chez moi ne me dérange pas trop : j’ai un parcours isolé d’environ 4 km et je fais 3 tours avec divers fractionnés… Ce n’est pas pire que de tourner autour d’un stade ! 😉
    • Arthur : Je cours un peu, renforcement, je suis en période d’examen du coup je dois travailler, un peu de film, lecture mais surtout beaucoup de playstation (aha).
  • Votre analyse technique sur les qualités les plus impactées : la vitesse, l’endurance, la puissance, la technique,…?
    • Hugo : La puissance / vitesse je pense, plus de musculation, pas de séances lactiques, moins de courses / déplacements je pense qu’on va forcément perdre un peu de muscle.
    • Gaël : les qualités les pus impactées pour ma part, sont mes qualités de vitesse, à mon âge je suis plus dans : essayer de la maintenir.
      Je sais que je ne développerai plus beaucoup de grande qualité de vitesse au fur et a mesure des année donc je vais essayer de ne pas trop ralentir avec ce frein de deux mois. Les qualités puissance, endurance et technique reviennent assez vite au fur et à mesure des séances.
    • Maud : Pour la vitesse, même si je fais toujours du fractionné en sortie, le stade reste irremplaçable ! Au niveau technique, c’est sûr qu’il manque le regard avisé de Thierry !! Mais le vélo (d’intérieur) peut pallier pour la puissance et l’endurance.
    • Arthur : Les qualités de vitesse et de résistancece lactique seront les plus touchées c’est sûr ! L’endurance je n’ai pas trop de soucis à me faire et la technique justement en demi-fond en tous cas, c’est l’occasion de la travailler !
  • Avez-vous peur dans ce contexte de confinement de prendre du poids ?
    • Hugo : Non j’ai adapté mon régime alimentaire et je continue de maintenir une activité, pour ma part, je suis même + « fit » qu’en sortie d’hiver (le retour des beaux jours aidant, on n’a plus besoin d’hiberner et fini les raclettes 😉 )
    • Gaël : Je n’ai pas spécialement peur de prendre du poids. Je mange sainement dans la vie de tous les jours. Je ne suis pas spécialement de régime, et je reste assez actif dans la journée pour ne pas penser à grignoter à longueur de journée.
      La prise de poids c’est surtout pendant les phases d’ennui, de « glandage » comme j’aime bien dire. On est très facilement attiré par les placards, où se cache les réserves à gâteau. Donc rester actif chez soi !
    • Maud : Je n’y avais pas pensé 😉 Non, car je reste sportive, et cela serait vite perdu de toute façon !
    • Arthur : Mon poids fluctue énormément d’une semaine à l’autre je peux avoir 2 kg de différence ! Mais je ne me fais pas trop de soucis là dessus.
  • Après 2 mois sans vraies séances pour un athlète de haut niveau, cela sera-t-il très long de revenir à son meilleur niveau ?
    • Hugo : Très long non je ne pense pas, mais c’est sûr qu’il faudra quelques semaines pour se remettre dans le bain, et surtout en faisant attention aux blessures / excès de motivation.
    • Gaël : 2 mois sans pratique ça ne veut pas dire nécessairement deux mois de perdu ! Et encore moins un très long moment pour retrouver son niveau. En tant qu’athlètes de haut niveau notre corps a une mémoire physique. Il a su réaliser des grosses performances et c’est grâce a cette mémoire qu’on arrive à retrouver plus vite ces grosses performances.
      Cette période de confinement permet de travailler autre chose que le spécifique athlétique pur, tel que le stretching, les renforcements musculaires, du gainage, analyse vidéo … que chacun a besoin dans sa pratique (On a tous des points faibles a travailler qu’on met généralement de coté par faute de temps).
    • Maud : Pour en rassurer certains (es), j’ai l’expérience d’avoir vécu 12 mois sans vraies séances de marche athlétique, suite à ma grossesse de l’an passé !! 😉  Mais justement, j’avais gardé la forme au quotidien avec vélo et gainage/renforcement doux jusque la veille de l’accouchement !  Et j’avais dû travailler mon mental entre patience et « frustration ». Le retour spécifique marche de septembre à février, coaché par Paul, et avec de grosses doses de rigueur et persévérance, s’est révélé plutôt engageant…  Donc je sais que si je continue de m’entretenir, je suis capable de revenir en quelques mois : je suis bien « encadrée », et je me fais confiance !
    • Arthur : Non je ne pense pas, quand j’ai été blessé en 2018 je n’ai pas fais d’activité physique pendant 2 mois. 4 mois plus tard sans vrai hiver je fais un gros chrono sur 1500 et finaliste des « Elites » ! Ça prendra un peu de temps pour revenir à son meilleur niveau mais il ne faut pas avoir d’inquiétude là dessus.
  • Comment travaillez-vous avec vos coachs respectifs ? Comment trouvez vous qu’ils vivent la période actuelle ?
    • Hugo : Le coach nous envoie en vidéo des séances de techniques / renforcements, c’est top (merci Olivier) . Ça fait du bien de le voir même si ce n’est qu’en ligne. J’essaie de me filmer de temps en temps pour qu’il puisse me voir souffrir un peu… c’est sa grande passion !
    • Gaël : Avec Gaëtan Blouin mon entraîneur, on communique beaucoup par message, quelques visios de temps en temps. On a pris un coup au moral quand même les premières semaines. Par rapport aux entrainements je me gère et lui envoie quotidiennement ce que j’ai fait.
      Gaëtan et moi-même nous sommes hommes de terrain donc … je te laisse en conclure Didier (lol).
    • Maud : L’aspect technique a forcément été mis de côté. Par contre, j’ai gardé le contact avec Thierry qui m’encourage à continuer le sport, et reste toujours très positif ! Au niveau de la programmation des entraînements, j’ai l’entraîneur et le préparateur physique à la maison, donc pas de relâchement possible 😉 Paul a juste axé sur le maintien de la forme.  Et pas de grand changement pour Paul : il suit et « subit » toujours son athlète à domicile 😉
    • Arthur : Le coach continue de nous envoyer les séances et on s’adapte en fonction de ce qu’on peut faire ou non.
  • Comment peut-on rester motivés sans avoir de calendrier de reprise précis, cela doit être compliqué de s’entraîner sans objectif ?
    • Hugo : Je me dis qu’il y aura une saison Août-Octobre un peu comme les championnats du monde l’an dernier, j’ai envie d’y croire et ça me permet de rester motivé.
    • Maud : Ce qui me manque le plus, c’est l’ambiance du club, la bonne humeur du groupe marche, et les petites blagues de Thierry ! 😉 La marche athlétique est un sport individuel, mais à l’ACVA, c’est une pratique collective ! Et c’est vrai, ce n’est pas évident de continuer à s’entraîner avec l’absence de perspectives sportives… Pour quelles épreuves je m’entraîne ? Y aura-t-il un 3000 m, ou un 20 km ? Auront-elles même lieu ? Du coup, je maintiens la forme, sait-on jamais ? Après, c’est aussi l’occasion de pratiquer l’activité pour l’activité sans penser performances et échéances : juste le plaisir de marcher !
    • Arthur : C’est clairement la chose la plus difficile de cette crise ! Continuer à s’entraîner sans savoir pour quoi ni pour quand ? On est dans le flou complet. Donc un peu perdu, faut surtout penser sur le long terme et à l’année prochaine.
  • Avez-vous l’impression d’avoir fait votre préparation hivernale pour rien ?
    • Hugo : On ne fait jamais une préparation pour rien, tous les efforts sont bénéfiques et nécessaires, mais à choisir j’aurais préféré annuler la saison hivernale. Après c’est pareil pour tout le monde et on a surtout pas le droit de se plaindre. Restons conscients de la chance qu’on a, c’est temporaire. Certains pays en guerre vivent ce genre de situations quotidiennement. Sans trop vouloir m’éloigner de la question de base j’espère que ce confinement pourra aider certaines personnes à ouvrir les yeux et à se poser les bonnes questions sur de nombreux domaines de la société.
    • Gaël : Sur le coup on pense tous avoir fait une prépa hivernale pour rien, mais toutes les compétitions sont décalées donc on aura le temps de se préparer physiquement suivant notre schéma habituel de préparation et surtout, ne pas se précipiter parce que les bobos seront nombreux sinon !
    • Maud : La saison hivernale sur 3000 m en salle était finie et je préparais activement le 20 km des championnats de France qui devait avoir lieu la première semaine du confinement (22 mars). Sur le coup, j’étais incrédule et frustrée : Quoi, j’avais fait des 20 x 500m, 10 x 1000 et 6 x 2000 m de prépa sous la pluie et le vent pour rien ?!!. Au moment où je retrouve mon niveau ?!!
      Et puis on se décentre et on relativise : ce n’est que du sport ! Je me suis même sentie égoïste d’avoir osé me plaindre au regard des actualités quotidiennes !!!  En plus, au final, je sais bien que le corps a une mémoire et que toute cette préparation -s’il n’y a pas de « gros » relâchement- ne sera pas perdue…
    • Arthur : Pas du tout ! J’ai passé un cap cette hiver, j’ai vu que j’avais progressé sur le foncier et que certaines qualités étaient acquises ! Malgré l’annulation des « France de cross » j’ai tout de même eu un bel hiver avec les Europe de cross et les « Elites » sur 1500 m.
  • Avez-vous peur d’une saison blanche? Reste-t-il toujours un objectif sur lequel vous caler
    • Gaël : Je n’ai pas peur d’une saison Blanche, si je n’ai pas l’occasion de m’aligner sur un décathlon ce n’est que partie remise.  Surtout que j’avais compté peut être de mettre un terme à ma carrière après le jeux ! Je ne pourrai pas tourner la page sans avoir fait une vraie dernière saison, donc on se reverra sur les pistes en 2021 !
    • Maud : Les compétitions nationales ont été annulées ou reportées… (ex : championnats de France de marche le 25 octobre, çà parait loin) Oui, je crains une saison blanche : j’espérerais quand même qu’il y ait quelques compétitions régionales ou meetings départementaux ! Mais cela reste anecdotique face au Covid-19 !
    • ARTHUR GERVAIS EN EST PRESQUE RESTÉ SANS VOIX | SFR PresseArthur : Donc vraiment aucun regret sur ma prépa hivernale. J’espère qu’il vont décaler certain championnats comme les « Elites », puisque actuellement je me prépare à ça !

Mais dans tous les cas même sans compétition je me ferais une préparation intensive sur 1500 m pour faire une certaine continuité et progresser sur le long terme.

  • Enfin, un petit message, pour les personnes qui vous apprécient, aux copains, aux coéquipiers, un conseil à leur donner ?
    • Hugo : Pour tous ceux qui ont lu jusque là, restez motivés, vous êtes géniaux. Bisous aux copains de la Team Rocko, au coach évidemment, aussi à tous ceux qui, au quotidien font vivre le club, suivent l’actualité, nous glissent un encouragement, un sourire quand on court. Et merci à toi Didier pour cette interview.
    • Gaël : Si j’ai un message à passer, soyez forts le bout du tunnel n’est plus très loin, nous ressortirons bien plus fort de tout ça ! Et merci, force au personnel de santé !
    • Maud : Garder la forme pour garder le moral ! Avec ou sans compétitions, à l’intérieur ou extérieur, avec ou sans matériel, l’important est de conserver le plaisir de pratiquer une activité, et de se sentir bien ! Hâte de tous se revoir !
    • Arthur : Prenez soin de vous, gardez la motivation et le moral mais surtout la santé !
      Le plus dur dans ce confinement c’est de ne pas m’entraîner avec vous donc j’espère que l’on souffrira de nouveau ensemble le plus rapidement possible !

Merci à nos amis d’avoir répondu sans détour et souhaitons-leur comme à vous toutes et tous le meilleur pour la suite. Portez-vous bien. didier lieven

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