Lors de ce second tour, comme au premier d’ailleurs, en plus de mon passionnant job de Capitaine, j’étais juge au poids. En effet avec les obligations en termes de quotas, niveaux,… étant juge fédéral lancers j’étais dans l’obligation de délaisser le micro pour le décamètre afin que le VAFA soit dans les clous et ne se voit pas imputer une pénalité.
Bref, ressentant quelques courbatures inhabituelles en démarrant mon jogging du jour, je me suis rappelé mes activités officielles de la veille. Du coup, je me suis amusé à de petits calculs sommaires.
Hier j’ai officié à la chute des engins pour les garçons et à la lecture de la distance. Ces 2 fonctions nécessitent un geste assez similaire, un demi-squat (grosso modo) ou se pencher mais alors, le dos, bonjour. Avec 8 équipes de 2 athlètes et 2 concours pour 6 essais chacun(e), cela représente donc 8 x 2 x 2 x 6 = 192 lancers à mesurer. Avec les essais non valides et athlètes arrêtant avant le 6ème jet, j’évalue à 160 mesures. J’ai donc effectué hier environ 160 demi-squats, parcouru plus de 1km sous un beau soleil pour les 80 aller-retours. N’étant que 4 juges, j’ai renvoyé à peu près 30 x 7 kg et 30 x 4 kg soit plus de 300 kg manipulés.
Voilà la vie d’un juge officiel lors des interclubs. Et encore, le juge au poids n’est certainement pas le plus à plaindre.
Tout cela pour quoi me direz-vous ? Tout simplement pour rappeler, si besoin était, qu’un juge se dépense aussi physiquement sur le terrain. Et qu’après une compétition comme hier, le lendemain nous sommes vannés. Cela se comprend.
Bravo à nos 16 juges officiels présents hier sur les 2 sites de Maubeuge et Compiègne !!
dl.