Donatien DROUIN – Juillet 2019

Découvrez Donatien excellent trailer de niveau national et coach adjoint de la section trail. Renversant !

  • DL : Donatien parle-nous un peu de ton passé sportif. as-tu comme beaucoup d’enfants, démarré avec le foot ?

Effectivement oui j’ai eu un passé de footeux. Mais pas que.

Depuis tout jeune il fallait que je me dépense.

J’ai commencé très jeune par la … gymnastique, mon papa étant entraîneur.

Une bonne dizaine d’année plus tard j’ai eu d’autres envies j’ai commencé l’athlé en faisant quelques cross, le tennis, l’escalade et donc le foot avec les copains.

Egalement grand amoureux de la montagne j’en ai profité pour pratiquer le snowboard, canyoning, via ferrata, escalade…

  • DL : On te voit exclusivement sur des trails. La piste et la route sont des endroits de compétition que tu t’interdis ?

A non du tout. J’essaye d’être un coureur « trail » complet donc je m’entraîne régulièrement sur ces terrains. J’essaye de placer quelques courses route en tout début de saison pour travailler la vitesse. Quant à la piste ma seule prestation c’est le 5 000 m du club (16’49″71 en running NDLR). Par contre c’est bien dans le trail que je prends le plus de plaisir.

  • DL : Très vite tu as souhaité d’inscrire dans une démarche de formateur et tu as passé tes diplômes d’entraîneur. Une vocation dédiée à ton prénom Donatien provenant du latin « donatus’ qui signifie « donné » ?

Tu me l’apprends Didier, peut-être effectivement. Au-delà d’une envie très personnelle d’accompagner Olivier c’était aussi lié à un besoin vu la forte croissance de la section. Après ça je coachais déjà quelques athlètes et 

organisais des sorties off donc ça n’a pas été difficile de franchir le pas.

  • DL : Trail court, trail long, ultra trail… Quelle est ta préférence aujourd’hui et demain si tu y penses déjà ?

Aujourd’hui la distance que j’affectionne le plus se situe vers 50/60 km. C’est une distance que j’appelle intermédiaire. Tu peux « envoyer » sans trop réfléchir à ta gestion et ça commence à être long ! (4/5 h d’effort).

L’ultra j’y pense de plus en plus et m’y prépare petit à petit d’ailleurs j’y ferais mon premier pas en fin d’année sur la Trans-Martinique (144km).

  • DL : Avec Bastien, Maxime, Corentin, Mathieu, Nathan, et j’en passe certainement des meilleurs 😉 vous formez un groupe assez homogène, ça doit aider pour progresser ?

Clairement c’est ce qui fait la force du club, je vois l’évolution depuis trois ans maintenant. Avant il y avait Rémi qui te faisait te défoncer, aujourd’hui il y a comme tu le dis un sacré groupe homogène où chacun à de nombreuses qualités et expériences à partager.

Et vu que l’on a chacun des objectifs différents donc des niveaux de forme différents il y en a toujours un pour tirer les autres

  • DL : Être à la fois entraîné le mercredi et entraîneur le jeudi, comment tu gères ce double jeu ?

Il m’a fallu quelques semaines pour trouver le rythme. Au tout début je voulais continuer de m’entraîner avec les gars le jeudi.

J’ai vite réalisé qu’en étant mi-athlète, mi-entraîneur tu ne pouvais pas faire les choses correctement.

Aujourd’hui je m’entraîne donc le mercredi soir avec Oliv’ et en fonction de celui-ci j’essaye d’y être complémentaire.

Je prépare et fais ma séance le jeudi midi, j’ai moins l’esprit de groupe mais ça me fait doubler donc ça compense.

  • DL : En dehors de ta vie d’athlète, quel est ton quotidien, sans entrer dans les secrets de ta vie privée bien sûr ?

Je suis marié et heureux papa de deux petits bouts qui occupent une partie de mon quotidien.

Egalement je suis Responsable Qualité chez Décathlon donc une autre partie de mon temps tourne autour du sport. Egalement je suis une personne de challenge et j’aime me planifier tout plein de défis.

  • DL : As tu un modèle dans le sport ou dans l’athlé en particulier ?

Je vais peut-être surprendre mais non je n’ai pas de modèle en particulier.

Bien sûr qu’un Kilian force le respect, mais un gars comme Adam Ondra en passant du 9C (niveau de difficulté en escalade NDLR) en falaise est d’autant monstrueux dans sa propre discipline.

Après ce ne sont pas mes modèles mais plusieurs personnes ont compté ou comptent dans ma « carrière d’athlète ».

Ma femme qui permet de m’entraîner comme je le fais et qui m’accompagne sur les courses, Rémi qui a ses côtés m’a fait progresser et évidemment Oliv’ mon entraîneur et bien plus que ça, ami.

  • DL : Quel est ton objectif cette saison et si tu avais le génie d’Aladin devant toi, quelle course aimerais tu remporter ?

Cette année l’idée était de souffler un peu sans gros objectif super défini à l’avance.

De faire quelques courses de la région, peut-être se placer sur l’Artois challenge et éventuellement jouer quelque chose en équipe aux « France ».

(Photo Maxime Delobel – Arena Trail Lievin 2019)

Alors là sans hésiter les championnats de France !!!! Pourquoi pas, une fois dans ma vie porter le maillot bleu et représenter son pays.

  • DL : Enfin les questions bêtes ou pas tant que cela :
    • La dernière chose que tu fais avant de t’endormir ? Faire un bisou à ma femme
    • Ton plat préféré ? Non pas un plat mais une cuisine : un bon japonais
    • Le plat, la boisson ou l’aliment qu’il t’est impossible de manger ?  Les abats
    • Ta musique (genre, artiste, groupe,…) préférée ? Tout dépend du moment de la journée, rock pour me donner de la pêche, jazz blues en mode boulot ou tranquilou à la maison et électro avec les copains.
    • Le ou la plus bosseuse dans ton groupe d’entraînement ou le plus cool ? Alors là, impossible à dire, tout le monde se donne au maximum et tout le monde est super cool, c’est pour ça que le groupe vit aussi bien.
    • L’appli ou site internet au(x)quels tu es accro. ? Je ne suis pas un grand fan d’applis and Co et oublie régulièrement mon tél dans un coin, néanmoins je regarde assez souvent Facebook étant abonné à pas mal de pages parlant de trail et de montagne.
    • Ton juron préféré ?  Put* que je dois dire régulièrement lol
    • L’expression que tu dis tout le temps, s’il y en a une ? Pas une expression que je dis au quotidien mais souvent en sortie off : « Mais si ça passe ».
  • Enfin pour terminer, un message pour les 1050 autres licenciés du VAFA ? Ayez des rêves et vivez les !